Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC)vient de se faire prendre dans un miniscandale qu'on a appelé le Glaciergate. Dans son dernier rapport de 2007 qui comporte des recommandations aux politiques, le GIEC a fait sien un rapport du World Wildlife Fund (WWF) qui prétend que d'ici 2035, toutes les glaces de l'Himalaya auront fondu, si le réchauffement climatique causé par les gaz à effet de serre émis par l'homme se poursuit au même rythme. Il s'avère que cette hypothèse est fausse, ne reposant sur aucun fondement scientifique. Un collègue anthroporéchauffiste et chercheur en climatologie attire mon attention sur le site Realclimate qui, à la décharge du GIEC, prétend que ce dernier n'est "pas infaillible". Realclimate est la tribune par excellence des anthroporéchauffistes purs et dûrs. Realclimate a aussi l'audace de se décrire comme " Climate science from climate scientists" . Pourtant, je n'y ai jamais rien lu qui exprime la moindre ouverture vers le climatoscepticisme.
On n'attend pas l'infaillibilité du GIEC. On lui demande seulement la probité. Or le GIEC se targue de ne citer dans ses rapports que des études sérieuses ayant fait l'objet de revues critiques par les pairs (peer reviewed) .
Une climatosceptique amateur a relevé , seulement en quelques heures de lecture, une bonne vingtaine de références au WWF, institution écologiste très politisée et sans crédibilité scientifique, dans le dernier rapport du GIEC. Elle les présente en vrac sur son blog.
http://nofrakkingconsensus.blogspot.com/2010/01/more-dodgy-citations-in-nobel-winning.html
Le Glaciergate de l'Himalaya n'est que la "pointe de l'iceberg". Les pieds d'argile du géant GIEC commencent à s'effriter. Je souhaite sincèrement des débats sur la question de la crédibilité d'abord du CRU, du NOAA et de la NASA en regard de leurs données climatiques brutes, traitées, filtrées, tronquées, omises, oubliées ou même cachées, et ensuite sur le GIEC lui-même. J'espère que les medias et les magazines scientifiques québécois publieront les conclusions de l'enquète qui vient de s'ouvrir au parlement britannique sur le Climategate. Les conséquences de l'application aveugle et à l'échelle mondiale de recommandations aux politiques de la part du GIEC sont suffisamment graves pour que le citoyen exige des comptes.
vendredi 29 janvier 2010
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Eh bien, le GIEC fait à nouveau les manchettes:
RépondreSupprimer"UN climate panel shamed by bogus rainforest claim"
http://www.timesonline.co.uk/tol/news/environment/article7009705.ece